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Tendances en emploi TI au Québec et au Canada

Le Québec est un terrain fertile pour les technologies sur le continent nord-américain. Montréal est reconnue mondialement comme un pôle d’expertise en IA, en jeux vidéo et en création numérique. Qu’en est-il de nos emplois en TI ?

Tour d’horizon de la situation de la main-d’œuvre en TI au Québec et à l’échelle du pays.

Toujours une forte demande pour des experts TI qualifiés

Le faible taux de chômage dans le domaine des technologies en est la preuve : en octobre 2025, le taux de chômage était à 3 % pour les emplois en technologie au Canada. Cela signifie que les entreprises peinent à recruter, ce qui peut être bénéfique pour les personnes qui souhaitent faire progresser leur carrière ou négocier de meilleures conditions d’emploi.

Ce sont les postes les plus spécialisés qui sont les plus recherchés, bien qu’ils soient plus nichés. La demande est alignée avec les ambitions des entreprises : infonuagique, architecture de systèmes, analystes Azure, gestionnaires de projets, etc.

Elyse Proulx

Élyse Proulx

Directrice administration et recrutement ITI Placement de ressources

C’est aussi ce que rapporte le magazine Les Affaires dans son dossier Transformation numérique et main-d’œuvre. À l’opposé, la demande pour les postes d’entrée a diminué, comme le souligne l’Institut du Québec : de 2022 à 2025, l’emploi des 15-29 ans en TI a baissé de 18 %, alors que celui des 30 ans et plus a augmenté de 3 %. Toujours selon l’Institut du Québec, l’intelligence artificielle générative et le potentiel d’automatisation qu’elle amène pourraient être en cause dans ce ralentissement de la demande pour des postes d’entrée en TI.

Des compétences qui se spécialisent

Le domaine des TI étant vaste et les systèmes de plus en plus complexes, les entreprises recherchent des spécialistes en TI avec des compétences précises, notamment en :

  • infonuagique (architecte de solutions, etc.),
  • cybersécurité (analyste, architecte en sécurité, etc.),
  • développement de logiciels et d’applications (ingénieur DevOps, développeur, programmeur, etc.),
  • intelligence artificielle et automatisation (analyste d’affaires ERP, etc.),
  • science des données et apprentissage automatique (scientifique de données, ingénieur en apprentissage automatique, analyste, etc.).

Un recentrage vers le cœur d’affaires pour les entreprises

Face à la rareté de main-d’œuvre en TI et aux coûts reliés aux embauches, de plus en plus d’organisations se tournent vers la sous-traitance ou l’embauche temporaire en TI.

Chez nos clients, on observe un recadrage des emplois en TI autour des systèmes informatiques qui ajoutent de la valeur, et qui sont plus spécifiques ou stratégiques à leur industrie ou leur réalité d’affaires. Ces entreprises veulent générer de la connaissance durable vis-à-vis ces fonctions. Ce qui est plus satellite, même si ce sont des systèmes informatiques importants, c’est là où la demande est grandissante pour des services TI en impartition.

Charles Groleau

Charles Groleau

Directeur par intérim, transformation infonuagique

Toujours un écart entre les hommes et les femmes en TI

Au Québec, dans tous les groupes d’âge, les femmes sont toujours en minorité dans les emplois en sciences naturelles et appliquées et les domaines connexes, dont les technologies de l’information. Chez les 15-29 ans, ce secteur compte 4,2 % des femmes contre 9 % des hommes du marché du travail québécois. L’écart s’accentue chez les 30-64 ans, avec 4,4 % des femmes contre 14,4 % des hommes.

Heureusement, les entreprises ont une volonté grandissante en matière de diversité et d’inclusion. Ainsi, l’embauche de personnes sous-représentées en emploi, notamment les femmes en TI, est souvent encouragée, pour autant qu’elles détiennent les compétences requises par les emplois concernés. C’est entre autres le cas chez ITI, qui souscrit au Programme d’accès à l’égalité en emploi.

Un exode à surveiller

Selon Statistique Canada, « la recherche et le développement en science, technologie, ingénierie, et mathématiques et informatique (STIM) sont les moteurs de la croissance économique. C’est la raison pour laquelle l’exode potentiel des cerveaux dans les domaines des STIM est une préoccupation croissante. »

Selon le rapport Maintien au Canada des diplômés en science, technologie, ingénierie, mathématiques et informatique, les études postsecondaires et supérieures au Canada ont augmenté de 2010 à 2021, tant chez les étudiants canadiens qu’étrangers. Les diplômés canadiens provenant d’universités de premier plan et les titulaires de doctorat sont davantage portés à quitter le Canada pour trouver un emploi mieux rémunéré ailleurs. Comme les connaissances en technologies sont facilement transférables d’un pays à un autre, les entreprises d’ici et les gouvernements doivent travailler à séduire les diplômés pour les retenir chez nous.

Pour les emplois en TI, il y a ITI.

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