La sécurité des systèmes TI évolue sans cesse avec des menaces et des mesures de protection en constantes progressions. Cette réalité jumelée au facteur humain, qui malgré la formation et la sensibilisation demeure toujours aussi imprévisible, rend hors de portée la sécurité totale. Devant ces faits, comment une organisation peut-elle mitiger les risques?
C’est appuyé sur la méthodologie de la confiance nulle (Zéro Trust) qu’ITI propose une feuille de route ancrée sur 6 piliers fondamentaux. Cette approche permet aux organisations de mieux se prémunir contre les attaques et de protéger leurs données sensibles. L’objectif principal de la démarche est de trouver l’équilibre entre sécurité et fonctionnalité en tenant compte de l’importance des actifs informationnels à protéger et des moyens financiers disponibles.
➔ Contrôle des identités
Encore aujourd’hui, le vol d’identité est un défi majeur en entreprise, étant toujours la cible de prédilection des pirates. Lorsqu’un usager cherche à accéder à une ressource informationnelle, il est plus que jamais crucial de confirmer son identité par le biais d’une authentification solide, tout en assurant un accès conforme selon le principe de privilège minimal. En d’autres mots, on doit s’assurer que les usagers n’aient accès qu’aux ressources nécessaires à leurs tâches. Le contrôle des identités constitue la base des principes de la confiance nulle et comporte les éléments suivants :
- Gestion des accès
- Authentification multifacteur (MFA)
- Authentification unique (SSO) et politique de mots de passe
- Accès conditionnel
Le contrôle des accès demeure votre premier rempart pour lutter contre le vol d’identité et garantir un accès conforme à vos ressources d’entreprise. Pour en savoir plus :
➔ Protection des points de terminaison
Après avoir accordé l’accès à un utilisateur, l’étape suivante consiste à sécuriser la circulation des données sur les appareils. Pour ce faire, il faut veiller à maintenir à jour les postes de travail et à les équiper de solutions de protections avancées. Les faiblesses qui les concernent touchent, entre autres, les virus et les logiciels malveillants. Les utilisateurs avec des privilèges d’administrateur local doivent également être encadrés :
- Protection des terminaisons contre les virus et logiciels malveillants
- Limitation des droits d’administrateur local et des fonctionnalités non essentielles
- Chiffrement des disques locaux
- Gestion centralisée des appareils
- Validation de la posture des appareils
- Standardisation des postes par profils
Sécuriser les données sur les appareils en suivant ces principes réduira significativement les risques de cyberattaques et de pertes de données sensibles. Pour en apprendre davantage sur ce thème, vous pouvez consulter notre page qui lui est dédiée.
➔ Surveillance des applications
Les vulnérabilités de sécurité logicielle demeurent un champ de bataille de choix pour les attaquants. Les injections de code et les logiciels malveillants constituent des menaces fréquentes, car chaque nouvelle version d’un logiciel introduit potentiellement de nouvelles failles exploitables. Qu’elles soient déployées sur site et/ou dans l’infonuagique, les applications et leurs API servent d’interfaces pour la circulation et le traitement des données. Il faut donc mettre en place des mesures de contrôle avancées pour détecter les accès non autorisés et surveiller les configurations ainsi que les anomalies :
- Gestion des informations et des évènements
- Protection des accès aux applications
- Filtrage et protection web (SWG et WAF)
En complément, ne négligez pas les tests de sécurité et les audits de code. Ceux-ci sont indispensables pour identifier et corriger rapidement les failles potentielles avant qu’elles ne soient exploitées par des attaquants.
➔ Défense du réseau
Les erreurs dans la conception, la configuration ou la maintenance du réseau constituent également des vulnérabilités. Les contrôles à mettre en place doivent surveiller la circulation des données et offrir une protection en temps réel qui empêche la propagation des attaques. Pour se prémunir contre ces types de menaces, il est essentiel d’aller au-delà des pare-feux traditionnels :
- Protection des réseaux locaux et étendus
- Accès et segmentation (NAC)
- Sécurisation des réseaux sans fil
- Protection des télétravailleurs
Mettre en place ces contrôles de sécurité avancés pour surveiller et protéger les réseaux vous aidera à limiter la diffusion des attaques.
➔ Sécurisation de l’infrastructure
Qu’elle se compose de serveurs locaux, de machines virtuelles, de conteneurs ou de microservices, l’infrastructure demeure une cible de choix pour les attaquants. Il est crucial d’évaluer en continu sa version courante, de vérifier sa configuration et ses accès et de la surveiller en permanence pour détecter et neutraliser les menaces. L’adoption des meilleures pratiques de sécurité et la mise en place d’une gestion proactive sont essentielles pour renforcer la résilience de l’infrastructure contre les attaques potentielles :
- Protection des serveurs et des conteneurs
- Gestion des correctifs de sécurité
- Sauvegarde (airgap, immuabilité)
C’est ici également qu’entre en jeu votre plan de relève qui garantira la continuité des opérations et la restauration rapide des systèmes en cas de compromission ou de défaillance de l’infrastructure. Malgré toutes les précautions prises, il faut prévoir toutes éventualités.
➔ Gouvernance des données
Protéger les données implique de garantir leur protection, même lorsqu’elles transitent en dehors du périmètre sécurisé de l’entreprise. L’objectif ici est d’assurer la confidentialité et l’intégrité des informations sensibles, tout en maintenant leur disponibilité lorsque les usagers doivent y accéder. Pour ce faire, il faut mettre en place des solutions robustes appuyées par des politiques de gestion des accès rigoureuses et des mécanismes de surveillance pour détecter toute anomalie ou tentative de violation :
- Classification et protection des données
- Gestion du cycle de vie
- Archivage et chiffrement
- Gouvernance des données
Pour en savoir plus sur l’expertise de nos équipes en gestion de conformité et gouvernance, voyez notre page :
La sensibilisation et la formation des utilisateurs quant aux bonnes pratiques de sécurité sont des éléments clés pour renforcer la protection des données et réduire les risques liés aux erreurs humaines ou aux attaques ciblées.
Surveillance en continu
À tous les niveaux, une surveillance continue demeure le meilleur chien de garde pour toute organisation. Le temps est votre pire ennemi. Il est impératif de détecter et de répondre rapidement à tout incident de sécurité et d’adopter une approche proactive pour prévenir les coups.
C’est précisément le rôle d’un SOC (Centre des opérations de sécurité) de surveiller et d’analyser en temps réel les réseaux, bases de données, applications et autres systèmes pour garantir la sécurité de l’information. En complément, la réalisation d’audits de sécurité et de tests de vulnérabilité régulièrement permettra d’identifier les points d’amélioration et de mieux protéger votre infrastructure TI.
Ne laissez rien au hasard
Lorsque vient le temps d’évaluer sa posture en matière de sécurité et d’établir une solide feuille de route ancrée sur ces 6 piliers fondamentaux, n’hésitez pas à faire appel à des spécialistes comme ceux d’ITI. Leurs vastes expériences vous aideront à prioriser vos actions, à les orchestrer et à déterminer quelles seront les solutions les mieux adaptées à votre contexte d’affaires. Ils vous aideront à trouver cet équilibre tant recherché entre sécurité et fonctionnalité selon l’importance des actifs informationnels à protéger et les moyens financiers que vous pouvez y consacrer.
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Nos équipes vous proposent ce guide visuel en y ajoutant les technologies de sécurité à explorer à chaque étape de votre parcours.
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